In Polit Society.
Première boutique, Maison M Paris, 25 rue de Bourgogne, 75007 Paris.
Première exposition, "Polit, un éditeur français" du 15 au 29 octobre 2013. Une jeune boutique de la Rive Gauche ouvre sa porte à un jeune éditeur de la Butte. Une rencontre. Un coup de coeur. Une collection mise en lumière en vitrine comme en boutique.

Dans la bonne société.
Double clin d'oeil à la boutique qui aime et au quartier qui aime la boutique. Maison M Paris est un nouvel espace avec une lettre pleine de sens. Conçue comme un Magazine où le réel se tient dans les mains, où les pages se tournent au rythme des pas. Rien étonnant, cette nouvelle Maison a été imaginé par Caroline Tossan-Covillard, une ancienne journaliste "art de vivre". Une Maison avec un éditorial fort, libre et sans concessions, tout comme la nôtre. Une rencontre logique. Tous deux avons récemment tenté l'aventure de l'entreprenariat avec tout ce que cela entraîne. Avec le risque de faire ce que l'on aime avec les personnes que l'on aime. Avec un avantage certain, les décisions se prennent rapidement.

 

Nous voilà donc en couverture - en vitrine - pour ce numéro d'octobre. Ruche blanche d'A. de Pastre, ornée de lys, et Grand Club Sandowich de C. de Moulins dans une garconnière à la vue de tous. En tournant les pages, ou plutôt en ouvrant les portes du 25, on tombe sur le 7 bis. Le prototype du secrétaire 7 Bis repetita de C. de Moulins y est exposé. A chaque pas, on avance dans le numéro. On tourne les pages, plutôt la tête, l'orange interpelle, le regard se pose sur un appétissant Petit Club Sandowich. En hauteur, les trois ruches sont nues. Légères, elles jouent avec les ombres et la lumière. Les autres pages du M sont toutes aussi plaisantes. Un magazine que l'on aura plaisir à feuilleter jusqu'à la dernière page. Comprenez, déambuler dans ce magasin-magazine.

Une jolie boutique avec un esprit neuf, une exposition qui met l'accent sur notre esprit français et un quartier respectable. On ne pouvait pas l'annoncer sans une certaine manière. Alors avec nos regards de garçons, on s'est imaginé dans la tête d'une femme. D'une femme du septième. On ne parle pas de celle du dernière étage, quoique parfaite dans une garçonnière, mais de celle de l'arrondissement. Cette femme élégante à la démarche sûre qui fait claquer ses semelles rouges sur les trottoirs parisiens. Erudite, elle peut parler pendant des heures des questions d'inflation.
Dans l'intimité, on s'est penché à son chevet pour l'observer. On imagine que la femme du 7 garde près d'elle ce qu'elle aime. Des chocolats, cela rassure ses nuits solitaires. Un livre édité dans le quartier pour essayer de comprendre le genre masculin. La femme du 7 s'accorde quelques verres. Elle n'a pas de problème avec l'alcool puisque qu'elle n'arrive jamais à terminer le dernier. D'ailleurs, c'était son verre ou celui du garçon qui n'a pas connu La Sept. Elle ne sait plus, ne veux plus se rappeler. La femme du 7 regarde ses lys en attendant son prince. Elle l'attend lui, alors elle lui pose Lui près de son lit. Il faut dire que depuis un moment, elle enfile les perles en attendant d'hériter des vraies. La femme du 7 est un peu concombre, mais elle assume son coté bio. La nuit, elle imagine que les regards se posent sur elle. Elle qui ne porte rien d'autre qu'un peu d'essence de Guerlain.



 

L'oeil français, non sans humour, les Garçons, Polit + Les Graphiquants, ont conçu une série de visuels sur cette hypothétique femme du 7 pour vous faire sourire jusqu'à la fin du mois. A découvrir ici et sur les réseaux sociaux.
DA & Photographies, Les Graphiquants.

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